Italie
Le ministre italien de la Justice a déclaré mercredi que Rome n'avait pas eu d'autres choix que de libérer Osama Elmasry Njeem.
Cet officier libyen, recherché pour crimes de guerre par la Cour pénale internationale, avait été arrêté à Turin avant d'être libéré et rapatrié par avion à Tripoli deux jours plus tard.
La justice italienne évoque des "erreurs et des inexactitudes" dans le mandat d'arrêt lancé par la CPI.
Osama Njeem est soupçonné d'avoir tué, torturé et violé des détenus en Libye.
La libération de l'homme a suscité l'indignation des partis d'opposition italiens et déclenché une enquête judiciaire sur la Première ministre Giorgia Meloni, avec deux de ses ministres et un sous-secrétaire d'État.
Le ministre de l'Intérieur Matteo Piantedosi, a réfuté les déclarations de l'opposition selon lesquelles Osama Njeem aurait collaboré avec l'Italie pour le contrôle des flux migratoire en provenance de Libye, ou que Rome aurait subi des pressions extérieures.
Les représentants de la Cour se gardent pour l'instant de tout commentaire.
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