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Guerre Israël-Hamas : l'horreur à Rafah après la frappe sur un camp de déplacés

Des Palestiniens déplacés inspectent leurs tentes détruites par les bombardements israéliens, à l'ouest de la ville de Rafah, dans la bande de Gaza, le mardi 28 mai 2024.   -  
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Gaza

C'est dans cet hôpital de campagne du Corps médical international (IMC) de Rafah que les blessés d'une frappe israélienne sur la bande de Gaza ont été transportés.

Dimanche 26 mai, au moins 45 personnes ont été tuées dans le camp de déplacés de Barkasat, où étaient réfugiés les palestiniens qui ont fui leur domicile pour échapper aux bombardements.

"Lorsque la frappe israélienne a eu lieu, j’ai pensé à mes enfants. J’ai pensé à la promesse que je leur avais faite de leur acheter des choses aujourd'hui. Je leur avais promis d'aller au supermarché, de faire des courses et de les serrer dans mes bras. Mais malheureusement, je suis ici et ils sont dans un autre endroit",  témoigne Mohammad Al Ghouf, personne déplacée touchée par une frappe aérienne. 

Parmi les morts figurent au moins douze femmes, huit enfants et trois personnes âgées. Trois autres corps ont été brûlés au point d'être méconnaissables, selon le ministère de la santé de Gaza. Dans cette ville meurtrie, les corps brulés des victimes témoignent de l'atrocité de ces attaques.  

L'hôpital de l'IMC a pris en charge 75 patients, dont 25 se trouvaient dans un état critique.

"J'ai vu le cadavre d'un père qui tenait son enfant, âgé d'environ trois ans. Ils étaient brûlés et carbonisés. Nous ne pouvions pas les séparer. Nous avons donc dû les mettre tous les deux dans un sac mortuaire. C'était très, très difficile", déclare Javed Ali, directeur médical de l'IMC à Rafah

Alors que les bombardements se multiplient, l’ONU "demande aux autorités israéliennes de mener une enquête complète et transparente (...) et de prendre des mesures immédiates pour mieux protéger les civils". 

Le Conseil de sécurité des Nations Unies s'est réuni en urgence ce mardi à New York pour discuter de la situation à Rafah.

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