Libye
Troisième jour consécutif de manifestations ce mardi à Tripoli. Sur la Place des Martyrs, des centaines de Libyens ont exprimé leur colère contre une détérioration des conditions de vie. Ils ont également fustigé ce qu’ils qualifient de corruption officielle, avec des pancartes portant des slogans tels que "les corrompus doivent être jugés".
Ces manifestations ont lieu malgré les annonces de remaniement ministériel faites par Fayez al-Sarraj, le chef du gouvernement d'union nationale (GNA). Le personnel de sécurité du ministère de l'intérieur s'est fortement déployé lors de la manifestation de mardi après que des hommes en uniforme militaire aient tiré en l'air pour disperser les manifestants dimanche, ce qui a incité la mission de l'ONU en Libye à demander au gouvernement d'enquêter.
Chaos violent
La Libye a enduré près d'une décennie de chaos violent depuis le soulèvement de 2011 soutenu par l'OTAN qui a renversé et tué le dictateur Mouammar Kadhafi. Le pays, fatigué par la guerre, souffre de pénuries d'eau et de coupures de courant qui éteignent les climatiseurs dans la chaleur torride de l'été. La situation a été aggravée par la nouvelle pandémie de coronavirus, qui a fait baisser les prix mondiaux du pétrole et s'est propagée dans le pays malgré les mesures de distanciation sociale.
Le vendredi 21 août le chef du GNA et Aguila Saleh, le président du Parlement libyen, avaient séparément déclaré un cessez le feu et l’organisation d’élections nationales.
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