Cameroun
Après des mois d’insalubrité, la ville de Douala au Cameroun retrouve son lustre d’antan.
En effet, sans ressources, la société de collecte d’ordure Hysacam ne pouvait plus assurer le service normal dans les principales villes du pays du fait d’une dette de 13 milliards de Francs CFA de l‘État.
Un retour à la propreté qui ravit certains habitants qui ont souffert des ordures.
« Je dirais vraiment que cela a changé, je ne suis pas proche d’ici certes, mais tous les jours Hysacam vient faire son travail, je ne peux pas dire le contraire. Je confirme qu’ils sont là tous les jours pour faire leur travail, les nuits, on ne dort pas parce qu’ils sont là pour travailler, donc je les tire un coup de chapeau», explique Carine Machi.
En dépit du service qui a repris, certains habitants se plaignent de l’insuffisance du nombre de bacs dans certains endroits de la ville.
«Ce n’est pas normal, il faut quand même un Bac à ordures, certes il y a un bac, mais ça ne suffit pas, regardes pour tout ce quartier Bepanda un seul bac à ordure, c’est pas normale et avec ces saletés partout l’air est pollué, et le matin quand on balaie cela ne ressemble à rien» s’alarme une habitante.
Même si le gouvernement camerounais n’a réglé qu’une partie de la dette, la société Hysacam a pu remettre sur pied ses engins.
Des solutions pérennes doivent maintenant être trouvées en particulier sur le nombre de bacs disponibles et leur emplacement.
Le gouvernement camerounais a ouvert le secteur de la collecte des ordures à la concurrence.
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