Mali
Trois sociétés minières opérant au Mali, Somika SA, Faboula Gold SA et Bagama Mining, ont signé leur adhésion au nouveau code minier malien, ont annoncé les autorités lundi soir à la télévision nationale. Cette démarche marque une étape importante dans l’application du code, en vigueur depuis août 2023, qui avait suscité de fortes tensions avec plusieurs compagnies.
Somika SA, filiale à 80 % du groupe britannique Endeavour Mining, gère le projet Kalana, encore non opérationnel. Son directeur, Abdoul Aziz, indique que la construction débutera six mois après la signature, pour une mise en production 18 mois plus tard. Le projet devrait générer 2 000 emplois et atteindre un chiffre d’affaires annuel de 135 milliards de francs CFA (environ 239 millions de dollars).
Faboula Gold et Bagama Mining, deux sociétés maliennes actives depuis 2021, ont chacune lancé leur production avec environ 500 kg d’or. Faboula exploite le site de Kodiéran et Bagama intervient dans la zone de Kangaba. Les deux projets avaient été suspendus depuis l’entrée en vigueur du nouveau code.
Le ministre des Finances Alousseni Sanou estime leur chiffre d’affaires annuel respectif à 50 et 75 milliards de francs CFA.
Ces annonces interviennent dans un climat tendu. En janvier, Barrick Gold a suspendu ses opérations après un blocage de ses exportations et la détention de certains dirigeants. Le groupe canadien a engagé une procédure d’arbitrage contre l’État malien.
Le nouveau cadre prévoit une hausse des taxes et une prise de participation accrue de l’État dans les projets miniers. Il faut noter que cette réforme a contribué à une baisse de 23 % de la production d’or l’an dernier.
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