Afrique du Sud
A l'ouverture de la première session du Parlement au Cap après les récentes élections législatives, les blocs se précisent en vue l'élection d'un nouveau Président de la République.
Un processus loin d'être une simple formalité cette année, après que l’ANC a perdu la majorité absolue qu'il détenait depuis 30ans.
Ce contexte oblige le parti à former des alliances pour constituer un gouvernement de coalition.
Le parti pouvoir a annoncé tard dans la nuit de jeudi à vendredi qu'il avait conclu un accord de coalition de principe avec l'Alliance démocratique et d'autres petits partis, mais le secrétaire général de l'ANC, Fikile Mbalula, a déclaré que les derniers détails de l'accord étaient encore en cours d'élaboration. La DA est arrivée en deuxième position des législatives de mai dernier.
Cyril Ramaphosa brigue un second mandat à la tête de l'Afrique du Sud, et il part favoris, puisque l'ANC détient toujours 159 députés sur les 400, soit 40 % des parlementaires.
L'Afrique du Sud n'a pas connu un tel niveau d'incertitude politique depuis que l'ANC a été porté au pouvoir lors des premières élections multiraciales de 1994, qui ont mis fin à près d'un demi-siècle de domination de la minorité blanche dans le cadre du système de ségrégation raciale de l'apartheid.
Depuis lors, l'ANC détient une nette majorité au Parlement, ce qui signifie que les élections présidentielles étaient des formalités et que tous les dirigeants sud-africains ont été issus de l'ANC, à commencer par Nelson Mandela.
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