Soudan
La police a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser des centaines de soudanais qui sont descendus dans les rues de Khartoum jeudi.
Ils protestaient contre un accord prévoyant le transfert progressif du pouvoir aux civils. Alors que les militaires sont aux commandes du Soudan depuis le coup d’état d’octobre 2021.
"Cette marche est l'expression réelle et honnête que le pouvoir appartient au peuple. Les ressources aussi. Les militaires doivent retourner dans les casernes, et les forces Janjaweed doivent être dissoutes. Il n'y a pas de place pour l'institution militaire dans le pouvoir ou l'économie et tous les problèmes de l'État doivent être résolus selon une nouvelle constitution avec une nouvelle idéologie qui confèrent aux militaires la protection des frontières et du système démocratique.’’, explique l’activiste politique Khaled Soliman.
Les manifestants se dirigeaient vers le siège du conseil militaire au pouvoir. Ils répondaient à l’appel du comité de résistance, groupe hostile à toute négociation avec les hommes en uniformes.
"Nous sommes dehors aujourd'hui pour rétablir un régime civil et nous demandons très clairement que les militaires retournent dans les casernes et que les forces Janjawids soient dissoutes.", a déclaré Othman al-Hady, manifestant.
Le mois dernier, les responsables militaires et le principal groupe pro-démocratique du Soudan, ont signé un ‘’accord-cadre" pour le retour de la démocratie. Mais il semble ne pas faire l'unanimité.
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