République Centrafricaine
La mission de maintien de la paix des Nations Unies en République centrafricaine est prolongée d’un an.
Le conseil de sécurité de l’ONU l’a annoncé lundi après le vote d’une résolution rédigée par la France. Le mandat de la MINUSCA qui compte près de 17 500 hommes, est axé sur la protection des civils et encourage le président Faustin-Archange Touadera et son gouvernement à promouvoir une paix et une stabilité durables grâce à un processus politique et de paix fortifié.
Le vote a été de 12-0 avec les trois abstentions de la Russie, la Chine et le Gabon.
La résolution adoptée exhorte toutes les parties à respecter le cessez-le-feu, demande l'arrêt de toutes les attaques contre les civils et appelle la République centrafricaine et les pays voisins à enquêter sur les réseaux criminels transnationaux et les groupes armés impliqués dans le trafic d'armes et l'exploitation illégale des ressources naturelles.
Depuis 2013, la République centrafricaine est confrontée à des combats intercommunautaires meurtriers. A cette date les rebelles de la Seleka majoritairement musulmans avaient pris le pouvoir et forcée le président François Bozizé à quitter ses fonctions. La riposte des milices majoritairement chrétiennes avait pris pour cibles des civils et des milliers de personnes ont été tuées.
Après le rejet par la Cour constitutionnelle de la candidature de Bozize à la présidence en décembre 2020, le président Touadera a remporté un second mandat avec 53 % des voix. Mais il continue de faire face à l'opposition d'une coalition rebelle liée à Bozize.
Si le gouvernement contrôle la capitale, une grande partie du pays est contrôlée par des groupes armés.
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