Maroc
Des manifestations ont eu lieu dimanche au Maroc, contre la vie chère. La récente hausse des prix du carburant et des produits alimentaires de base seraient à la base de ses revendications populaires. À Rabat, mais également à Casablanca, mais à Tanger, les manifestants appelaient à la "liberté, la dignité et la justice sociale.
Nous devons résister à la tyrannie et à la corruption, promouvoir le slogan "Débarrassez-vous de cet État policier", et construire la démocratie sous le slogan de la dignité, de la liberté, de l'égalité et de la justice sociale. Le Mouvement du 20 février doit continuer à libérer notre pays de l'injustice et de la tyrannie. Nous devons nous battre pour la dignité et la justice sociale" explique un manifestant.
Le gouvernement a réagi expliquant qu'à hausse des prix de certains biens de consommation" s'expliquait principalement par la reprise économique inattendue dans le monde et l'augmentation continue des prix des céréales et des produits pétroliers sur le marché international. L'Etat devrait allouer plus de 350 millions de dollars jusqu'à fin 2022 pour la subvention du prix de la farine, selon Fouzi Lekjaa, le ministre délégué auprès du ministre de l'Economie, chargé du budget.
Dimanche, des accrochages ont eu lieu sur un marché rural près de la ville de Kénitra (nord) à la suite notamment de "spéculations inhabituelles au niveau de prix de certains produits de consommation", ont indiqué les autorités locales, selon l'agence de presse MAP.
Les autorités sont intervenues pour rétablir l'ordre et une enquête a été ouverte sur ces incidents, selon la même source.
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