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A l’occasion de la dernière journée du sommet mondial de l’océan, le président égyptien a mis en avant les efforts de son gouvernement pour préserver la vie marine.
Vendredi, Abdel-Fattah el-Sissi a évoqué la mise en place d’une législation par l’Egypte pour règlementer certaines de ses activités économiques et garantir la durabilité des ressources maries du pays :
_"Dès le début, l'Égypte a mis en place la législation nécessaire pour réglementer ses activités économiques qui sont liées aux mers et aux océans afin d'assurer la durabilité des ressources marines qui peuvent protéger les mers de toutes les formes de pollution, y compris la pollution par les déchets plastiques qui est considérée comme un véritable défi, en particulier pour les pays en développement, qui cherchent le soutien technologique nécessaire pour exécuter leurs stratégies visant à réduire l'utilisation du plastique qui nuit à l'environnement." _
Le chef d’état égyptien prévoit également que le pays devienne une plaque tournante pour les énergies renouvelables et a évoqué l'importance de l'expansion de la production d'hydrogène vert.
Parmi la trentaine de dirigeants politiques présents, la ministre de l’environnement du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a déploré le manque d’actions concrètes au sujet des exploitations de pétrole et de gaz qui détériorent les fonds marins et polluent les eaux des états en développement au profit des états développés.
"L'Égypte, qui accueillera cette année le prochain sommet annuel de l'ONU sur le climat, appelle au renforcement des efforts internationaux visant à protéger nos mers et nos océans de ces effets afin de préserver sa durabilité et la diversité de sa nature." a ajoutéAbdel-Fattah el-Sissi, président de l'Égypte.
Du 9 au 11 février à Brest, le sommet mondial de l’océan a donc réuni une trentaine de dirigeants politiques sur les enjeux de la protection de la haute mer, des eaux internationales qui couvrent plus de 70% de la surface de la planète sans répondre à une seule juridiction.
Dénonçant la surpêche dans les eaux territoriales africaines, la présidente de l'ONG Sea Shepherd en Europe, Lamia Essemlali a évoqué la nécessité d'allouer des moyens aux gouvernements des états africains en question pour qu'ils puissent lutter contre la surpêche.
Elle a également alerter sur l'importance d'alerter l'opinion publique sur la quantité de poissons des eaux gabonaises importés en Europe par exemple.
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