Tchad
Un pas important vers la réconciliation, c’est ainsi que des Tchadiens qualifient une ‘’amnistie générale’’ décrétée lundi par leur gouvernement en faveur d’environ 300 rebelles et dissidents politiques condamnés notamment pour "atteinte à l'intégrité de l'État.
C'est une réponse aux conditions posées par l’opposition le mois dernier, dans l’optique de sa participation au dialogue inclusif annoncé par la junte au pouvoir.
" Ça permet, ça rassure les rebelles, les groupes politico-militaires, je veux dire, parce que sans cette amnistie, ils vont se sentir en insécurité, donc c'est un acte qui peut rassurer ces politico-militaires et aussi aider l'État dans son objectif, sa mission de vouloir réunir tous les fils et filles du pays sur la même table pour un dialogue inclusif.", a déclaré Agassiz Baroum, un sociologue tchadien.
Si Yacoub Adam, considère le geste posé par la junte comme une ‘’bonne chose et un bon pas vers la réconciliation nationale.", cet acteur politique tchadien, plaide aussi pour la libération des ‘’prisonniers de guerre, notamment ceux qui ont été capturés lors des événements du 20 avril."
N’Djamena précise qu’il est "indispensable de balayer les vestiges hérités des périodes sombres de notre époque, en accordant une amnistie générale à ceux qui, pour une raison ou une autre, ont choisi la voie de l'exil et/ou de la violence pour exprimer leurs divergences politiques."
Les personnes amnistiées "sont nominativement citées et les chefs rebelles ne sont pas présents parce qu'ils ont déjà été amnistiés en 2018. Cette mesure concerne les prisonniers et d'autres organisations rebelles qui ont été arrêtés puis condamnés après le 31 mai 2018", a déclaré Abderaman Koulamallah, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement tchadien.
Du coté des rebelles, la tendance est à l’attente de la matérialisation de l’acte.
"Si elle se confirme et se matérialise dans les faits, cette amnistie serait une avancée majeure, entre autres, vers le dialogue, la réconciliation et la paix tels que voulus par l'ensemble des Tchadiennes et des Tchadiens", a déclaré Kingabé Ogouzeimi de Tapol, porte-parole du Front pour l'alternance et la concorde au Tchad.
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