Ouganda
La police ougandaise lance des enquêtes au sein de ses rangs après la violente répression des manifestants qui a entraîné la mort de dizaines d'entre eux.
Fred Enanga, porte-parole de la police a déclaré que l'enquête permettra "d'identifier les erreurs" qui ont conduit aux dommages collatéraux".
La semaine dernière, des agents en civil ont été enregistrés par des habitants de la région tenant des armes à feu dans les rues lors de la manifestation de protestation contre l'arrestation du candidat présidentiel Robert Kyagulanyi, connu sous le nom de Bobi Wine.
Accusé d’avoir bafoué les restrictions imposées par la loi sur la coopération au développement pour limiter la propagation de la Covid 19, Bobbi Wine a été libéré sous caution et a repris sa campagne.
Si des envoyés de l'Union européenne ont demandé une enquête complète et indépendante pour que justice soit rendue aux victimes.
Pour le ministre général de la sécurité ougandais Elly Tumwiine la police et les autres forces de sécurité ont le droit de tirer et de tuer si les manifestants "atteignent un certain niveau de violence".
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