Coronavirus : le Congo-Brazzaville lance son premier respirateur

Le Congo-Brazzaville vient de produire son tout premier respirateur, annonce Thierry Lézin Moungalla, ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement congolais.

La trouvaille est l‘œuvre d’un partenariat entre l’université publique Marien Ngouabi de Brazzaville, la Fondation congolaise pour la recherche médicale de la célèbre chercheuse Francine Ntoumi et l’entreprise Challenge Futura de l’ingénieur biotechnicien, Tsengue Tsengue.

« Ce satané virus, qui monopolise toute notre énergie, est à l’origine du partenariat Université Marien Ngouabi-Fondation congolaise pour la Recherche Médicale- Société Challenge FUTURA afin de fabriquer le premier respirateur “made in Congo », peut-on lire sur la page Twitter du ministre.

BRAVO au Pr Ntoumi et à ses équipes

« Ce satané virus qui monopolise toute notre énergie, est à l’origine du partenariat Université Marien Ngouabi-Fondation congolaise pour la Recherche Médicale- Société Challenge FUTURA afin de fabriquer le premier respirateur “made in Congo ». pic.twitter.com/2zYW81bQyY

— Thierry Moungalla (@ThMoungalla) June 5, 2020

Utilisés en réanimation, les respirateurs artificiels sont des outils essentiels pour sauver des malades de covid-19 en détresse respiratoire.

Pays pauvre, malgré ses inestimables ressources naturelles, le Congo-Brazzaville ne compte pourtant qu’une dizaine de respirateurs artificiels pour une population de quelque 5 millions d‘âmes. Et pour ne rien arranger, un exemplaire coûte au moins 20 millions de francs CFA (environ 31 000 euros).

Le prototype fabriqué au Congo devrait ainsi aider non seulement le pays, mais d’autres états à travers le monde. Pourvu que les pouvoirs publics s’impliquent dans sa valorisation aux fins d’une production en série, tel que souhaite Alphonse Ndongo, journaliste et analyste économique congolais.

Depuis la déclaration d’un premier cas en mi-mars dernier, le coronavirus a déjà tué 20 Congolais sur 618 personnes contaminées.

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