Maroc
Des rappeurs en herbe s’affrontent dans un centre culturel à Casablanca au Maroc. Le hip-hop a gagné en popularité au Royaume Chérifien.
Le hip-hop est devenu ici, plus qu’un style musical, une expression des maux qui gangrènent la société marocaine.
“Le fait qu’ils soient accueillis ici et qu’on leur donne l’occasion de s’exprimer est déjà une chose importante pour eux. Et aujourd’hui, par exemple, dans la “bataille” du rap, nous entendons dans leurs paroles qu’ils ont beaucoup de questions sur leur avenir, sur la société. Ils ont un regard critique sur ce qui se passe dans leur pays, et c’est intéressant de les écouter aussi”, se réjouit Sophia Akhmisse, directrice du centre culturel “Les Etoiles de Sidi Moumen”.
Une dimension sociale du rap portée à l‘écran par la franco-marocaine Nabil Ayouch. Son film, ‘‘les cheveux de Dieu’‘ s’est inspiré notamment d’une attaque perpétrée en 2003 et qui avait coûté la vie à 33 personnes.
“Le film parle de jeunes gens qui ont un talent pour le rap, comment ils vivent avec lui dans leur société, et comment ils essaient de montrer que le rap est aussi une culture. Dans le film, je dépeins le personnage d’une fille voilée qui fait du rap et qui n’est pas acceptée par la société, par ceux qui l’entourent, alors elle se bat pour montrer que même avec le voile, on peut faire du rap”, Amina Kennane, rappeuse.
Le film lève donc un coin du voile sur la perception du rap au Royaume de Mohamed VI.
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