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Sharapova lâchée par Nike, accablée par Capriati

Sharapova lâchée par Nike, accablée par Capriati

Russie

Après ses révélations sur son contrôle antidopage positif, Nike « suspend » sa relation avec Maria Sharapova qui n’a pas été épargnée par les critiques de l’ancienne numéro 1 mondiale Jennifer Capriati.

C’est une déclaration qui a eu l’effet d’une bombe. Au lendemain des révélations sur son contrôle positif, Maria Sharapova a été lâchée par un de ses plus importants sponsors. Il s’agit de l‘équipementier sportif américain Nike qui a indiqué dans la nuit de lundi à mardi suspendre ses liens avec la star du tennis russe, qui est l’une de ses ambassadrices les plus populaires. « Nous sommes attristés et surpris par l’information concernant Maria Sharapova », a déclaré à l’AFP KeJuan Wilkins, un porte-parole de l‘équipementier américain. « Nous avons décidé de suspendre notre relation avec Maria le temps de l’enquête (…) Nous allons continuer à surveiller de près le développement de la situation », a-t-il ajouté sans davantage de précision.

Deux autres gros sponsors de la sportive russe ont également décidé de ne pas renouveler leur contrat avec elle. L’horloger suisse Tag Heuer ainsi que le constructeur automobile allemand Porsche ont déclaré à travers des communiqués qu’ils suspendaient leurs contrats avec la star du tennis. Toutefois, de son côté, la marque de voitures « a décidé de suspendre les activités prévues jusqu‘à ce que de plus amples informations soient connues pour nous permettre d’analyser la situation », fait-elle savoir dans un communiqué.

Outre la décision de ces différentes entreprises qui décident de se séparer d’elle, Maria Sharapova a suscité des réactions diverses au sein du monde sportif par ses révélations. Parmi les multiples réactions sur les réseaux sociaux notamment, on retiendra surtout celle, non moins virulente, de l’ancienne numéro 1 mondiale, Jennifer Capriati, qui dit être « très en colère et déçue. J’ai dû abandonner ma carrière et je n’ai jamais choisi de tricher quoi qu’il me soit arrivé. J’ai dû jeter l‘éponge et souffrir », a écrit la joueuse de tennis américaine sur son compte Twitter. « Je n’avais pas une équipe de docteurs payés à prix d’or qui trouvent une façon de contourner le règlement en attendant que la science les rattrape », a-t-elle poursuivi.

My opinions are strong because I had what I loved to do most taken from me through pain and injury.It's devastating to stop when on top

— Jennifer Capriati (@JenCapriati) 8 mars 2016

Autre réaction, celle de la nageuse américaine Nathalie Coughlin qui salue la décision de la Russe de révéler elle-même l’information. La médaillée d’or olympique en profite pour appeler à plus de vigilance dans l’utilisation de certains produits. « Je pense que c’est important d’assumer sa responsabilité. C’est fou combien un test positif peut arriver. C’est vraiment important de contrôler tout ce qui entre dans notre organisme, pas seulement la nourriture, mais les boissons que nous buvons, et également les suppléments, les pilules, les poudres », a déclaré Nathalie Coughlin.

Au passage pour les sceptiques, le cas Sharapova prouve bien que les meilleurs ne sont absolument pas protégés en cas de contrôle positif

— Gilles SIMON (@GillesSimon84) 8 mars 2016

C’est lundi que Maria Sharapova a annoncé avoir fait l’objet d’un contrôle antidopage positif durant l’Open d’Australie 2016. Ce qui lui a valu une suspension « à titre provisoire jusqu’au 12 mars en attendant le déroulement de la procédure », a indiqué la Fédération internationale de tennis.

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