Afrique du Sud
Ces derniers jours, les universités sud-africaines sont confrontées à un pic de violences dues pour la grande majorité à des tensions raciales.
À Johannesburg, l’incendie déclenché par les étudiants en colère dans un laboratoire de sciences a entraîné la fermeture pour une période indéfinie de l’université du Nord-Ouest. Les dégâts sont estimés à plusieurs centaines de millions de rands. Les tensions seraient parties de la constitution d’un conseil estudiantin jugé illégitime par un groupe d‘étudiants. Les manifestants ont alors exigé la dissolution de ce collège d‘étudiants dont la parité entre Noirs et Blancs n‘était pas respectée.
En début de semaine, des heurts avaient éclaté à l’université de Pretoria. Les étudiants noirs réclamaient la fin des cours en afrikaans, la langue de la minorité blanche de l’Afrique du Sud. Malgré tout, les dirigeants de cet établissement ont annoncé que la faculté mise en cause ouvrirait ses portes lundi prochain. Mais pour le cas de Bloemfontein dont les incidents sont survenus à la suite d’un match de rugby, pas de date de réouverture annoncée. Une situation qui a déclenché une vive réaction du président Jacob Zuma. Il juge intolérable ce regain de violences.
L’Afrique du Sud a déjà vécu les précédents mois des tensions dans les établissements supérieurs. Les étudiants avaient réussi à faire plier les autorités sur certaines de leurs revendications à savoir la réduction des frais de scolarité et le déboulonnage de la statue de Cecil John Rhodes du campus de l’UCT.
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