Royaume-Uni
Un moment décisif pour la lutte contre le changement climatique se joue cette semaine à Londres.
Les États membres de l’Organisation maritime internationale (OMI) doivent se prononcer sur un plan visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre du transport maritime mondial. Ce plan, approuvé en avril dernier par 63 pays, pourrait être définitivement adopté vendredi. Il prévoit pour la première fois la mise en place d’une taxe sur les émissions de carbone des navires dépassant un certain seuil. Une initiative inédite dans l’histoire du secteur.
Les navires devront commencer à réduire leurs émissions d’ici 2028, avec pour objectif une décarbonation totale du secteur à l’horizon 2050. Les revenus générés par la taxe, baptisée "zéro émission nette", alimenteront un fonds destiné à encourager les navires les moins polluants et à soutenir les pays vulnérables face aux effets du changement climatique. Les ONG environnementales applaudissent le texte : l’objectif de l’OMI est donc d’adopter une réglementation qui obligera les compagnies maritimes à abandonner les combustibles fossiles. Cette réglementation aura aussi un volet économique, avec la création d’un fonds international pour financer la production et la distribution de carburants verts dans le secteur, souligne Faig Abbasov, directeur du transport maritime à l'ONG environnementale Transport and Environment.
Cependant, ce texte a un grand opposant, pour les pays qui voteront en faveur ce plan lors du sommet de l'organisation maritime internationale vendredi, Washington promet des restrictions de visas, des pénalités commerciales ou des frais portuaires supplémentaires
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