Etats-Unis
Ce mercredi, des familles de victimes du Boeing 737 MAX, parmi les 346 personnes morts dans deux crashs en 2018 et 2019, ont défilé devant un tribunal fédéral du Texas. Elles ont brandi des photos de leurs proches, espérant obtenir justice.
Le juge Reed O’Connor a permis à ces proches de s’exprimer lors de l’audience. Certains viennent du Canada, d’Europe, d’Afrique... tous savent qu’il pourrait s’agir de leur dernière chance d’accuser Boeing.
Le ministère public accuse le constructeur américain de complot, d’avoir fraudé la Federal Aviation Administration. Selon eux, Boeing a trompé les régulateurs sur un système de commandes de vol impliqué dans ces catastrophes.
En 2018 et 2019, ces avions se sont écrasés en Indonésie et en Éthiopie, faisant au total 346 morts. Quatre ans plus tard, Boeing a conclu un accord à l’amiable pour 2,5 milliards de dollars, évitant des poursuites pénales, en échange de changements internes.
Mais la justice refuse d’approuver cet accord. Elle exige une enquête plus approfondie. En mai dernier, un compromis a été trouvé : Boeing paiera 1,1 milliard de dollars, indemnisant les familles et renforçant ses contrôles.
Une mère, Nadia Milleron, dénonce : « Ma fille est morte dans un avion défectueux, par fraude. »
Près de 100 familles réclament encore justice et souhaitent un procureur spécial. La balle est dans le camp des juges, mais la décision finale n’est pas encore arrêtée.
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