France
Paris accueille ce lundi 10 février, un sommet international consacré à l’intelligence artificielle, réunissant dirigeants politiques, experts et figures de la tech. Objectif : encadrer le développement de cette technologie en pleine expansion tout en préservant son potentiel d’innovation.
Le président Emmanuel Macron et le Premier ministre indien Narendra Modi co-président l’événement, face à des représentants de poids : le vice-président américain JD Vance, le vice-Premier ministre chinois Ding Xuexiang et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Sont également présents des leaders de l’industrie comme Sam Altman (OpenAI), Sundar Pichai (Google) et Brad Smith (Microsoft).
L’un des enjeux majeurs du sommet est d’éviter que l’IA ne devienne une simple course à la puissance entre grandes nations et multinationales. Mais la France souhaite aller plus loin et étendre les discussions au-delà de la seule question de la sécurité, en abordant des sujets comme l’avenir du travail, l’environnement ou encore l’inclusivité.
« La France cherche à élargir considérablement le cadre du sommet, bien au-delà de la seule question de la sécurité. Faire en sorte que les pays s’accordent sur la nécessité de baliser l’IA et de garantir sa sécurité est déjà un défi en soi. Mais ici, le débat s’étend aussi à l’avenir du travail, à l’environnement, à l’inclusivité, à la confiance et à bien d’autres sujets. Obtenir un consensus large sur un éventail aussi vaste de thématiques semble donc assez difficile. » — Nick Reiners, analyste principal en géotechnologie à l’Eurasia Group
Dans ce contexte, la percée de la startup chinoise DeepSeek, avec son modèle d’IA open-source développé à moindre coût, bouscule les rapports de force. La France cherche à se positionner entre les États-Unis et la Chine pour promouvoir une alternative européenne, notamment avec la startup française Mistral, qui défend elle aussi une IA open-source.
L’Union européenne, fidèle à sa ligne de régulation stricte, continue d’imposer des règles aux géants de la tech, malgré l’opposition croissante du secteur. Donald Trump, lui, critique ouvertement cette approche, assimilant les sanctions européennes contre les entreprises américaines à une « taxe déguisée ».
Reste une certitude : ce sommet ne débouchera sur aucune réglementation contraignante, mais il pourrait poser les bases de nouvelles orientations stratégiques pour encadrer l’IA à l’échelle mondiale.
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