Soudan
Une nouvelle étude menée par le groupe de recherche sur le Soudan de la London School of Hygiene and Tropical Medicine révèle que le nombre de victimes de la guerre civile au Soudan est bien plus élevé que ce qui avait été rapporté précédemment.
Plus de 61 000 personnes sont mortes dans l'État de Khartoum, où les combats ont commencé l'année dernière.
Parmi ces décès, 26 000 sont dus directement à la violence, mais les principales causes restent les maladies évitables et la famine qui ravagent le pays.
L’étude souligne également que des milliers de personnes ont péri ailleurs, notamment au Darfour, où des atrocités et des nettoyages ethniques sont régulièrement signalés. Alors que l'ONU et les agences humanitaires évoquaient jusqu'à présent environ 20 000 morts, certains experts estiment désormais que ce chiffre pourrait atteindre 150 000.
Cette étude met en lumière la gravité de la situation, avec des données de plus en plus difficiles à collecter en raison du chaos ambiant.
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