Nigéria
Dix jeunes nigérians ont comparu dimanche devant la Haute Cour fédérale d'Abuja. Ils sont accusés d'avoir tenté de déstabiliser le Nigeria lors des manifestations contre la mauvaise gouvernance, la fin des subventions sur le carburant, ou encore la corruption.
Crime, trahison, incitation à la mutinerie, les accusés ont tous plaidé non-coupable des six chefs d'accusation à leur encontre. Selon le code pénal nigérian, ces délits sont contraires à l'article 96 et punissables en vertu de l'article 97 du code pénal.
Il leur est reproché d'avoir planifié intentionnellement un plan de déstabilisation du Nigeria entre le 1er juillet et 10 août. Leur détention provisoire a immédiatement été ordonnée en attendant que la Haute Cour délibère sur une éventuelle remise en liberté sous condition ou une condamnation.
Leur procès se tiendra le 11 septembre prochain. Ces manifestations avaient entraîné la réaction de l'armée. Plus de 2000 personnes avaient été arrêtées et plus 1400 autres traduits devant différents tribunaux. Secoué pendant plus de dix jours, le gouvernement avait été utilisé tous les moyens dont la force selon plusieurs ONG pour faire taire les manifestations.
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