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Disgusting Food Museum : le goût et ses différences culturelles

Un Bloody Mary mongol, fait avec des globes oculaires de chèvre marinés et du jus de tomate, exposé au Disgusting Food Museum à Malmo, en Suède, le 4 novembre 2018   -  
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Johan Nilsson/Johan Nilsson/TT

Allemagne

Le vin de serpent, les escargots ou le pénis de taureau, ces noms sont peut-être étonnants mais ils qualifient pour certains des aliments aux saveurs délicieuses.

Les différences culturelles alimentaires d'un pays à l'autre 

A Berlin, un musée les met en lumière pour aborder le sujet des différences culturelles en matière de cuisine.

De quoi prouver que les goûts et les couleurs ne se discutent pas.

"Le dégoût est l'une des émotions fondamentales. Il y a six émotions de base différentes et le dégoût est l'une d'entre elles. On dit qu'il s'agit de la première manifestation du système immunitaire, car le cerveau vous indique si quelque chose peut contenir une maladie ou s'il s'agit de quelque chose que vous ne devriez pas considérer comme un aliment, et vous ressentez alors du dégoût. Cela vous permet d'éviter de compromettre votre santé. En ce sens, le dégoût est un sentiment important", a expliquéAlexandra Bernsteiner, directrice du Disgusting Food Museum Berlin. 

Le nom du musée allemand parle de lui-même, Disgusting Food Museum le musée des aliments dégoutants. Il est devenu une véritable attraction touristique dans le centre de Berlin, non loin de Checkpoint Charlie.

Parmi les aliments, le fruit du Durian, un délice asiatique qui dégage une odeur si forte qu'il  est difficile de le transporter, il est notamment interdits par plusieurs compagnies aériennes.

Le boudin allemand fait également son apparition, un aliment que de nombreuses familles allemandes ne trouveraient pas problématique, mais que quelqu'un d'autre pourrait ne pas aimer manger.

Une soupe à la tomate sur laquelle flotte un œil de mouton qui vous fixe lorsque vous portez la tasse à vos lèvres est également présentée en photo. 

Toutefois le musée ne cherche pas seulement à choquer les visiteurs, il pose la question de culture locale.

Chaque année, environ 20 000 personnes visitent l'exposition.

Beaucoup sont des touristes, mais il y a aussi des classes d'école et de nombreuses personnes qui veulent en savoir plus sur les "aliments du futur", comme les insectes.

À la fin de l'exposition se trouve une grande bouteille d'un produit que la plupart des gens éviteraient probablement de boire.

Le vin de bébés souris est fabriqué en noyant des dizaines de bébés souris dans une bouteille, puis en le laissant fermenter.

Il est vendu comme tonique en Chine et en Corée.

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