Guinée
Sous la menace de sanctions plus sévères, la junte au pouvoir en Guinée a accepté de rendre le pouvoir aux civils au bout de deux ans, au lieu de trois, a annoncé son chef, Mamadi Doumbouya.
Une annonce confirmée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Le 22 septembre, les dirigeants des Etats membres réunis en sommet à New York, sans la Guinée, avaient donné un mois aux autorités pour présenter un calendrier "raisonnable et acceptable", faute de quoi des "sanctions plus sévères" que celles déjà imposées au pays seraient appliquées.
Ce calendrier, qui devrait prendre effet à compter du 1er janvier 2023, sera présenté au prochain sommet de la Cédéao qui devra l'approuver et déclencher sa mise en oeuvre.
Depuis plus de deux ans, la Cédéao a vu se succéder les coups de force militaires en Afrique de l'Ouest, au Mali, en Guinée et au Burkina Faso. Elle multiplie les sommets, les missions et les pressions pour abréger les périodes dites de transition et endiguer la contagion, mais elle est confrontée à des a autorités qui n'entendent pas lâcher les commandes de sitôt.
01:40
Niger : Kemi Seba met en garde contre la France et la CEDEAO
01:40
"La démocratie à l'occidentale" ne marche pas en Afrique, selon Doumbouya
01:57
Niger : depuis le coup d'État, des transporteurs sont bloqués au Bénin
01:09
Niger : Mohamed Bazoum saisit la justice ouest-africaine
01:05
Sénégal : le Pastef fait appel à la cour de justice de la CEDEAO
02:15
Niger : l'armée renforce son dispositif à la frontière du Bénin