Soudan
A Khartoum, Une foule de près d'un milliers de personnes a défilé en scandant "non au pouvoir militaire", près d'un an après le putsch du général Abdel Fattah Al-Burhane.
Malgré une répression qui a, depuis, fait 117 morts et des centaines de blessés, les soudanais hostiles au pouvoir militaire, ne lâchent rien et continuent de se réunir chaque semaine pour faire entendre leurs revendications.
Badaoui Ahmed est l'un d'entre eux: "Que les choses soient claires : nous ne voulons pas de partenariat avec l'armée, nous ne voulons pas de négociations et nous ne voulons pas de solution politique. Nous ne sommes pas ici pour discuter du coup d'État, nous voulons le renverser. Et pour cela, nous sommes prêts à payer le prix, même avec nos vies."
Othmane, pourtant âgé, est déterminé à rester mobilisé: "Le peuple soudanais est affamé. Nous serons là le 25 octobre, et le 30, tout le monde manifestera, dans toutes les villes du Soudan. Le régime d'Al Burhan, ce bourreau, et ses forces de sécurité tombera c'est certain."
La police anti-émeute a été déployée aux principaux carrefours de Khartoum.
Le 15 octobre dernier, plus de 150 organisations internationales ont saisi la CPI exigeant que le chef militaire soudanais, Abdel Fattah Al -Burhan soit traduit en justice pour son implication présumée dans des crimes contre l'humanité.
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