Libye
Les enquêteurs de l'ONU ont rendu leurs conclusions concernant la situation des migrants en Libye. Les experts ont constaté que certains d'entre eux "étaient retenus en captivité, assassinés, torturés et violés."
"La mission d'enquête a mis au jour des preuves supplémentaires indiquant la pratique systématique et généralisée de violations des droits de l'homme à l'encontre des détenus en Libye", a détaille Mohamed Auajjar, enquêteur en chef de la mission d'établissement des faits de l'ONU en Libye.
"Nous avons des motifs raisonnables de croire que certains incidents supplémentaires d'abus contre des détenus pendant le conflit armé entre 2019 et 2020 peuvent constituer des crimes de guerre."
Alors que l'Allemagne continue de s'impliquer dans l'opération IRINI, chargé de la mise en œuvre de l'embargo sur les armes imposé par les Nations unies, le pays a décider de ne plus former les gardes côtes libyens.
"Le gouvernement allemand ne peut actuellement pas justifier la formation des garde-côtes libyens par des soldats allemands au vu du comportement inacceptable répété de certaines unités envers les réfugiés et les migrants, mais aussi envers les organisations non-gouvernementales", a expliqué Andrea Sasse, porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères. "C'est la raison du changement de mandat."
Les organisations humanitaires alertent depuis plusieurs années sur la situation des migrants et réfugiés en Libye. Envoyés dans des centres de détention, ils sont régulièrement victimes d'extorsion, de torture et de trafic.
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