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Soudan : reprise timide de la circulation à Khartoum

Des voitures Tuktuk font la queue devant une station-service dans la capitale soudanaise Khartoum, le 28 octobre 2021.   -  
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Soudan

La circulation reprend timidement à Khartoum, la capitale soudanaise. L’armée et les forces de soutien rapide ont rouvert des ponts et plusieurs autres artères afin de favoriser le retour progressif à la vie normale.

Véhicules et piétons circulaient une nouvelle fois sur des ponts à l’image de celui reliant le district de Bahri et la localité d’Omdurman à la capitale Khartoum jeudi.

Mais plusieurs autres voies restent fermées à la circulation. Les opposants au coup d’Etat de lundi, tentent toujours de défendre leurs barricades érigées pour paralyser le pays.

"Les forces de sécurité tentent de démanteler toutes les barricades", explique Hatem Ahmed, un manifestant. "On les réinstalle dès qu'elles partent. On ne partira que quand un gouvernement civil sera institué".

La tension reste toujours vive dans le pays. Les affrontements entre manifestants et forces de sécurité ont fait un nouveau mort jeudi à Khartoum, au quatrième jour d'un coup d'Etat militaire contesté par la rue. Au moins huit manifestants ont été tués et 170 blessés depuis lundi, selon des médecins.

Des manifestants galvanisés certainement par la pression de la communauté internationale sur la junte. Le président américain a promis de "se tenir aux côtés du peuple soudanais". "Notre message aux autorités militaires du Soudan est clair : le peuple soudanais doit être autorisé à manifester pacifiquement", a déclaré Joe Biden.

Alors que jeudi, le Conseil de sécurité de l'ONU a réclamé unanimement "le rétablissement d'un gouvernement de transition dirigé par des civils" dans le pays.

Sur les réseaux sociaux, accessibles en de rares endroits dans un pays où les autorités ont coupé l'internet, les appels à la mobilisation massive samedi se multiplient.

Les militants veulent "un million de manifestants" pour réclamer que le général al-Burhane, commandant militaire durant les trois décennies de pouvoir sans partage d'Omar el-Béchir, rejoigne ce dernier en prison.

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