Afrique du Sud
Ace Magashule, 61 ans, en poste depuis 2017, avait 30 jours à compter du 31 mars pour présenter sa démission. Mais il avait choisi de conserver son poste obligeant l’ANC a prononcé sa suspension.
Une décision contestée par le sexagénaire. Alors qu’elle est présentée comme un signal fort pour le parti engagé dans une série de réformes et surtout dans la lutte contre la corruption qui ne cesse de ternir son image depuis des années, estime l’ONG corruption Watch.
Mais pas, beaucoup y voient une victoire pour le président Ramaphosa dans ce bras de fer qui l’opposait avec, Magashule présenté comme proche de son prédécesseur Jacob Zuma empêtré aussi dans des affaires de corruption. Un coup qui permettra au président sud-africain de renforcer son leadership sur l’ANC selon la Fondation De klerk.
Actuellement en liberté sous caution, "Ace" sera jugé en août aux côtés d'une quinzaine de coaccusés, pour le détournement présumé des fonds publics lorsqu'il était Premier ministre du Free State, une des neuf provinces sud-africaines.
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