Zimbabwe
La décision du gouvernement d'inhumer désormais une victime du virus sur le lieu de son décès, et non plus auprès de ses ancêtres, est très mal perçue par la population.
L'annonce est particulièrement impopulaire. Avec la montée en flèche des cas de la Covid-19, le gouvernement zimbabwéen a décidé de réagir. Désormais une victime du coronavirus ne sera plus forcément enterrée auprès de ses ancêtres, comme la tradition l'exige, mais elle sera inhumée dans la ville de décès.
Contraire à la culture zimbabwéenne
"Je ne pense pas que les cadavres soient nocifs, car il suffit de prendre le corps et de l'enterrer. Je pense que la seule chose que le gouvernement devrait interdire, c'est_ peut-être de s'approcher des cadavres qui peuvent être contagieux. Mais c'est tout..."_ assure un chauffeur de taxi du centre-ville d'Harare.
Un peu plus loin, un autre habitant explique que _"_comme l'incinération, cette décision ne fait pas partie de la culture zimbabwéenne. Un défunt doit être enterré dans sa ville de naissance et aux côtés de ses ancêtres."
24 000 cas et 589 décès
D'autres comme Ngonidzashe Machawira, ne comprennent pas l'impact de cette annonce : _" on voit bien que ce n'est pas lié. Le nombre de décès de la Covid-19 ne cesse de grimper alors que nous ne pouvons déjà plus assister aux _enterrements."
Le gouvernement zimbabwéen doit faire face à une accélération des cas de la Covid-19 depuis quelques semaines : plus de 24 000 cas ont été officiellement recensés dans le pays pour un total de 589 décès.
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