Afrique du Sud
Jacob Zuma pourrait faire de la prison pour avoir quitté la commission d’enquête anticorruption.
L’ancien président sud-africain s’expose à une peine de six mois pour son refus de témoigner devant la commission Zondo.
"Pour être partis sans permission, pour refus de répondre aux questions et pour refus d'honorer les convocations, Jacob Zuma et son panel d’avocats ont commis des actes criminels. Il pourrait maintenant être arrêté et jugé pour ces actes. Les peines possibles sont assez faibles, un emprisonnement de six mois ou une amende", déclare Cathleen Powell, Professeure associé de Droit public à l'Université du Cap.
L’ancien président sud africain avait invoqué des raisons de santé et la préparation d’autres cas en Cour pour justifier de ses absences.
"L'autre option serait que Zondo exerce son pouvoir de juge de la Haute Cour. C'est-à-dire le pouvoir d'emprisonner quelqu'un pour le forcer à témoigner. Du pouvoir coercitif pour délivrer une citation à comparaître, c'est-à-dire sous peine de sanction", ajoute Cathleen Powell.
Jacob Zuma est soupçonné d'avoir permis le pillage généralisé des biens de l'État pendant sa présidence. Il avait été forcé à la démission en 2018.
01:21
L’Afrique du Sud prend la présidence du G20, une première
02:18
Cinéma : "Wicked" bientôt projeté en Afrique du Sud
01:10
Miss Univers : Miss Afrique du Sud renonce pour des raisons de santé
01:00
Arrêt sur images du 15 novembre 2024
00:45
Football : le président de la fédération sud-africaine inculpé pour fraude
01:12
COP29 : l'absence des dirigeants de pays gros pollueurs déplorée