Sud-Soudan
L’apaisement tant recherché verra-t-il le jour au Soudan du Sud ? En tout cas une solution à la crise semble s‘éloigner de nouveau, alors que l’ancien vice-président Riek Machar s’oppose à la formation d’un gouvernement d’union nationale attendue le 12 novembre.
Ce n’est pas la première tentative de réconciliation entre le président Salva Kiir et son ancien vice-président Machar, pour rétablir la stabilité du pays.
Selon le porte-parole adjoint du camp Machar, Manawa Peter Gatkuoth, les principaux défis contenus dans l’accord de paix de 2018 doivent être relevés avant d’accepter le gouvernement d’union
Deux points sont particulièrement sensibles : la sécurité entourant le retour du chef rebelle et les divisions administratives du pays, le président Kiir étant accusé de vouloir favoriser son ethnie, les Dinkas.
De son côté, le pouvoir souhaite un soutien financier pour répondre aux exigences du chef rebelle. Des experts craignent désormais que cet énième échec puisse relancer la guerre dans le plus jeune Etat du monde sous le coup d’une guerre civile depuis 2013.
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