Cameroun
C’est une œuvre architecturale atypique qui se dresse à Bali, l’un des quartiers résidentiels de Douala, la principale ville du Cameroun.
Un hôtel sorti de l’imagination du designer Jules Wokam.
L’artiste camerounais se considère comme un lanceur de ponts entre l’architecture traditionnelle, l’art populaire et les canons modernes de création.
Une inspiration que l’on soupçonne aussi bien dans la structure du bâtiment que sur le design du mobilier.
« Je m’inspire aussi beaucoup de tout ce qui est culture populaire de l’architecture. Cette culture populaire de l’architecture et des objets, on le voit dans les bars, on le voit dans les rues et je m’approprie de ces outils-là qui est la matière première de mon travail »
Autre caractéristique de la touche Wokam, la tentation de jouer avec la mixité des matériaux et d’uniformiser les espaces par les couleurs.
Le travail artistique est un engagement au service de la beauté… et pour Jules Wokam, il s’agit aussi d’un engagement social qui doit être utile à la communauté. À ce titre, il multiplie les projets architecturaux à l’exemple de cet autre immeuble toujours en chantier à Bonapriso, un autre quartier de Douala.
« Le design va participer à construire des PME, à les positionner sur le plan marchand, cela va participer aussi à structurer notre espace urbain, avance-t-il. Voilà, je pense que c’est un métier qui a beaucoup d’avenr et on n’est qu’au préliminaire ».
Le principal challenge du designeur-entrepreneur à présent est de multiplier des exemples comme le sien au Cameroun afin d’injecter de l’originalité dans la photo aérienne d’une ville comme Douala, qui en a visiblement besoin.
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