Gabon
La rentrée scolaire gabonaise a des relents politiques. Alors que le gouvernement l’a fixé au 31 octobre dans l’enseignement public, des syndicats ‘‘menacent de boycotter si des activistes arrêtés lors de la crise électorale ne sont pas libérés’‘, selon l’AFP.
La rentrée scolaire et universitaire aura lieu quinze jours après la rentrée administrative, selon une décision actée en Conseil des ministres jeudi.
À cause des tensions qui ont suivi la réélection contestée d’Ali Bongo Ondimba lors du scrutin du 31 août, la rentrée scolaire a connu un mois de retard par rapport aux autres années.
« Nous réaffirmons que la confédération syndicale Dynamique unitaire boycottera cette rentrée tant que nos camarades seront détenus à la prison centrale », a déclaré à l’AFP son président Jean-Rémy Yama, qui a été lui-même incarcéré pendant trois mois pour ‘‘troubles à l’ordre public’‘.
Par ailleurs, le syndicat demande la libération de trois de ses syndicalistes.
Le pouvoir s’indigne de l’attitude du syndicat. « L‘école ne doit pas être prise en otage », a dit Florentin Moussavou, ministre de l‘Éducation nationale. « Je souhaite que nos compatriotes syndiqués fassent la différence entre ces revendications et puis la réalité de la chose scolaire », a-t-il ajouté.
Pour plusieurs observateurs, l‘école va payer un lourd tribut au Gabon, car les syndicats des enseignants avaient appelé à voter pour Jean Ping, rival du président élu Ali Bongo. Ils ont aussi exigé le paiement d’arriérés de primes.
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