Egypte
Cinq ans après le printemps arabe, porteur d’espoir de liberté, les espaces publics sont de moins en moins accessibles aux groupes musicaux en Égypte.
Une situation dont se plaignent les musiciens qui offrent des spectacles en plein-air. “L’espace public devient de plus en plus petit. Jouer dans la rue devient difficile maintenant. Ce n’est plus comme avant. Donc, nous cherchons d’autres endroits pour jouer. Des endroits où le public peut venir nous écouter”, déclare Abdelghany Sayed, chanteur du groupe Baheya.
Avec la radicalisation du pays sous l‘ère des frères musulmans qui ont dirigé l‘Égypte après la chute d’Hosni Moubarak en 2011, les égyptiens s’attendaient à plus de liberté avec l’arrivée au pouvoir du président Abdel Fattah al-Sisi en 2013.Trois ans plus tard, leur désillusion est sans commune mesure.
“Un fonctionnaire nous a dit : “d’accord, restez là. Nous allons envoyer quelques voyous pour vous chasser de là”. Je n’en croyais pas mes oreilles. Je n’en revenais pas que ces paroles soient sorties de la bouche d’un fonctionnaire. Et puis est arrivé un homme qui a dit au fonctionnaire : “ne vous inquiétez pas monsieur, rentrez à votre bureau, dans quelques instants, nous allons casser des bouteilles sur eux”. Comme il y avait du monde autour de nous, on a préféré partir pour éviter de se battre, car le combat était perdu”, a expliqué John Khalil, membre d’un groupe qui joue dans le métro.
Les défenseurs des droits de l’homme accusent le gouvernement du président Al-Sisi d‘étouffer les libertés acquises lors du soulèvement de 2011.
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