Afrique du Sud
Jacob Zuma et son coaccusé, le fabricant d'armes français Thales, sont retournés jeudi devant le tribunal dans le cadre d’un nouvel épisode de l’affaire Thalès. Ils veulent obtenir l'abandon des charges qui pèsent contre eux, alors qu’ils ont déjà plaidé non coupables.
Jacob Zuma est accusé de corruption, de fraude et de blanchiment d'argent, dans le cadre d’un contrat d’armement en 1999, d’environ 3 milliards d’euros entre l’Afrique du Sud et le groupe français d’électronique Thomson CSF, devenu depuis Thales. Des faits qu’il a toujours niés. Dénonçant une "chasse aux sorcières" aux motivations politiques.
Depuis plus de deux décennies, le procès est retardé par de nombreux recours introduits par l’ancien président sud-africain. Une pratique dénoncée cette semaine par l’autorité sud-africaine des poursuites.
Parmi les points de blocage figurent aussi la santé de Zuma, l’impartialité présumée du procureur principal et l’absence de deux témoins clé : les anciens directeurs Pierre Moynot et Alain Thetard, décédés en 2020 et 2022, selon la défense.
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