République Centrafricaine
A la Cour pénale internationale, l’accusation a débuté mardi la présentation des conclusions contre Mahamat Said Abdel Kani. Commandant présumé d’un groupe rebelle en Centrafrique, il fait l’objet des accusations de crimes contre l'humanité et crimes de guerre pour son rôle dans les violences que le pays a connues en 2013.
Pour les procureurs de la CPI, le quinquagénaire a commis supervisait les actes de tortures supervisé des actes de torture, des persécutions et des disparitions forcées dans des centres de détention de la capitale, Bangui. Mahamat Said Abdel Kani a plaidé non coupable de toutes les accusations.
Pour ses avocats, "L'accusation a construit son dossier sur un récit partial et sommaire très éloigné de la réalité de ce qui s'est réellement passé en République centrafricaine à l'époque". L’époque, c’était il y a 12 ans, la République centrafricaine basculait dans la guerre.
Elle opposait les rebelles de la Seleka, majoritairement musulmans, qui venait de chasser François Bozize du pouvoir, à la milice majoritairement chrétienne appelée les anti-balaka.
S'il est reconnu coupable, Mahamat Said Abdel Kani risque la prison à perpétuité. Ses avocats présenteront leurs conclusions cette semaine.
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