Liban
Les habitants de Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth, ont été surpris lundi par la première frappe israélienne ciblant la capitale libanaise depuis plusieurs mois. L'attaque a causé la mort de cinq personnes et en a blessé 25, selon le ministère libanais de la Santé.
Sur place, de nombreux résidents ont découvert des débris, des véhicules endommagés et des bâtiments détruits. Ali Harake, ingénieur local, a dénoncé cette frappe comme une violation du cessez-le-feu, estimant que le Liban doit réagir. Un commerçant, habituellement habitué à la brutalité israélienne, a confirmé qu’il n’était pas surpris par cette attaque.
Cette frappe intervient un an après la fin du conflit entre Israël et le Hezbollah, peu avant la visite historique du pape au Liban. Elle semble être un message clair d’Israël : le groupe militant soutenu par l’Iran doit rester désarmé. Le Hezbollah a confirmé la mort de son chef d’état-major, Haytham Tabtabai, considéré comme un avertissement à la reconstitution de ses capacités militaires.
Israël accuse le Hezbollah de tenter de se réarmer, ce que le groupe nie, malgré la reprise des frappes aériennes dans le Sud-Liban ces dernières semaines. La tension demeure palpable dans la région, à quelques jours de la visite du pape, alors que le Hezbollah — jusqu’ici resté silencieux — parle d’un simple “avertissement”.
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