Bénin
Le Bénin a procédé à une révision constitutionnelle, à six mois de la présidentielle prévue en avril 2026.
L’Assemblée nationale a adopté, samedi, un texte qui prévoit la création d’un Sénat, ainsi que le passage de cinq à sept ans des mandats électifs, dont celui de président de la République.
Le texte a été adopté à 90 voix pour, 19 contre – et aucune abstention –, quelques heures après la confirmation, par la Cour constitutionnelle, de l’affiche de la présidentielle à venir.
Pour ce scrutin Romuald Wadagni, ministre des Finances et dauphin officiel de Patrice Talon, affrontera Paul Hounkpé, candidat des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), opposant modéré déjà en lice en 2021.
Fin octobre, la commission électorale avait rejeté la candidature de Renaud Agbodjo, désigné par le principal parti d’opposition, Les Démocrates, dirigé par Thomas Boni Yayi, faute de parrainages suffisants.
Ce passage au septennat, adopté à la surprise de nombre d’observateurs, ne remet cependant pas en cause l’article qui, dans la Constitution, prévoit que le président de la République ne peut faire plus de deux mandats « au cours de sa vie ».
Le texte voté par les députés doit désormais être présenté à la Cour constitutionnelle, qui statuera sur sa conformité légale, avant d’être effectivement promulgué.
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