Business africa
L'Afrique a besoin de 100 à 150 milliards de dollars par an pour combler son déficit en infrastructures. La croissance économique enregistrée au fil des ans a alimenté la demande pour encore plus d'infrastructures.
La plupart des secteurs d'infrastructures essentiels en Afrique – électricité, routes, Internet et eau – restent relativement sous-développés. La Banque mondiale estime que combler le déficit en infrastructures du continent pourrait augmenter les taux de croissance jusqu'à 2 % par an.
Les gouvernements africains ont principalement compté sur la dette et l'aide pour financer les infrastructures. Mais les prêteurs et les bailleurs de fonds étant fatigués, l'attention se tourne vers les capitaux nationaux sous-utilisés.
Selon l'Africa Finance Corporation (AFC), l'Afrique dispose de 4 000 milliards de dollars de capitaux nationaux qui peuvent être consacrés aux infrastructures, les fonds de pension, d'assurance et souverains détenant à eux seuls plus de 1 100 milliards de dollars.
Forts de ces informations, les dirigeants, décideurs politiques, financiers et investisseurs africains se sont réunis cette semaine à Luanda, en Angola, pour le IIIe Sommet sur le financement du développement des infrastructures en Afrique.
Trevor Lwere, économiste chez Development Reimagined, se joint à l'émission pour discuter des possibilités dont disposent les pays africains pour transformer les capitaux nationaux en corridors de transport et réseaux énergétiques concrets.
L'Afrique du Sud lorgne le marché de 3 500 milliards de dollars de l'ASEAN
La taxe de 30 % imposée par les États-Unis sur les exportations sud-africaines est la plus élevée d'Afrique subsaharienne. Pour tenter de compenser cet impact, le président Cyril Ramaphosa s'est rendu en Indonésie, au Vietnam et en Malaisie à la recherche de marchés alternatifs.
La banque centrale sud-africaine a averti que les droits de douane américains pourraient coûter jusqu'à 100 000 emplois.
Immobilier : les jeunes Égyptiens évincés du marché immobilier
Confrontés à des prix fonciers élevés et à des prêts bancaires coûteux, les promoteurs immobiliers égyptiens fixent des prix inaccessibles pour beaucoup. Les jeunes travailleurs sont particulièrement touchés. Avec leurs salaires de débutants, ils ne sont pas en mesure de réunir les fonds propres nécessaires pour acheter une maison.
En conséquence, plus de 10 millions de logements restent vacants.
00:56
Éthiopie : la dette extérieure passe de 23 à 4,5 milliards de dollars en 6 ans
00:53
Sénégal : le Parlement récuse la mise en accusation de Macky Sall pour "dette cachée"
01:18
Football : Arne Slot défend la méforme de Mohamed Salah à Liverpool
01:40
Afrique du Sud : le président Ramaphosa en visite de 2 jours au Vietnam
01:37
L'UE mise sur l’Égypte pour la maîtrise des migrations illégales
00:00
Belgique : Abdelfattah el-Sisi à Bruxelles pour le Sommet UE-Égypte