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Maroc : 2 morts et plus de 400 arrestations lors des manifestations GenZ 212

Les manifestations menées par des jeunes pour réclamer des réformes de la santé et de l'éducation ont dégénéré en violences, à Salé, au Maroc, le mercredi 1er octobre 2025.   -  
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AP Photo/Mosa'ab Elshamy

Maroc

Depuis samedi dernier, le Maroc connaît une série de manifestations, conduites par le collectif GenZ 212, récemment apparu sur la plateforme Discord.

Mercredi soir, dans le sud du Maroc, deux personnes ont perdu la vie au cours d’une violente tentative de prise d’assaut d’un poste de gendarmerie, selon les autorités locales citées par l’agence MAP.

Les assaillants, munis de couteaux et d’autres objets contondants, ont tenté de s’emparer d’armes et de munitions, contraignant les gendarmes à faire usage de leurs armes dans le cadre de la légitime défense. Plusieurs autres personnes ont été blessées lors de ces affrontements.

Les manifestations ont également provoqué près de 300 blessés, dont 263 dans les rangs des forces de l’ordre et 23 parmi les manifestants. Plus de 400 personnes ont été interpellées, tandis que 142 véhicules de police et 20 voitures privées ont été incendiés. Des administrations, agences bancaires et commerces ont été pillés et saccagés, notamment à Inzegane et Oujda.

Face à ces violences, le gouvernement a réagi avec fermeté. Le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Rachid El Khalfi, a rappelé que toutes les personnes reconnues coupables d’actes illégaux feraient l’objet de sanctions rigoureuses, conformément aux dispositions légales en vigueur. À ce jour, 193 personnes ont déjà été poursuivies pour leur implication dans les violences et le vandalisme du 30 septembre, tandis que d’autres comparutions sont programmées dans les prochains jours.

Malgré la répression, les manifestations se poursuivent dans plusieurs villes. Les organisateurs du collectif GenZ 212 réclament des réformes profondes dans les secteurs publics de la santé et de l’éducation, traduisant la colère et l’inquiétude de la jeunesse marocaine face aux difficultés sociales et économiques du pays.

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