Madagascar
Le limogeage du gouvernement n’a pas suffi à calmer la fronde. À Madagascar, le mouvement Gen Z a appelé à un nouveau rassemblement ce mardi 30 septembre.
La protestation, motivée au départ par les incessantes coupures d’eau et d’électricité, a pris plus d’ampleur et vise désormais le président Andry Rajoelina et le pouvoir plus globalement, au cœur de plusieurs scandales de corruption ces dernières années.
Au pouvoir depuis 2009, le chef de l'État fait l’objet de nombreuses critiques. L’ancien maire de la capitale Antananarivo a dirigé le pays de 2009 à 2014, à la suite d’un coup d'État. Il a ensuite été élu en 2018 puis en 2023. Un dernier scrutin qui a été fortement contesté.
Les manifestations qui ont débuté le jeudi 25 septembre ont été violemment réprimées par les forces de l’ordre. Selon le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH), au moins 22 personnes ont été tuées et plus d’une centaine blessées, en moins d’une semaine.
À Madagascar, près de 75 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, selon les données publiées par la Banque mondiale en 2022.
Le pays est aussi classé 140e sur 180 dans l’indice de perception de la corruption de l’ONG Transparency International.
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