Gaza
Alors que l’armée israélienne a déclaré Gaza-Ville, ‘’ zone de combat dangereux’’, ses habitants ont déjà fait savoir qu’ils ne bougeront pas. Lassés par des mois d’errance.
Une décision qui ferait fi de l’annonce par Tsahal d’une attaque d’envergure imminente dans la ville. Afin de libérer les otages et neutraliser le Hamas. Après 22 mois de raids, les autorités israéliennes considèrent toujours la ville de Gaza comme un bastion du Hamas. Ajoutant qu’un réseau de tunnels y serait toujours opérationnel.
''Même si les avions larguent des tracts nous demandant de partir et que nous ne trouvons pas de place, nous ne partirons pas. S'ils veulent nous frapper, qu'ils le fassent. Nous mourons tous les jours.’’, Iman Qassem, déclare déplacée de Beit Hanoun.
Samedi, la Croix-Rouge a mis en garde l’État hébreu contre une évacuation à grande échelle des habitants de la région. Pour l’organisation humanitaire, le projet est contraire au droit international. Ce n’est pas le premier ordre lancé par Tsahal.
"Nous ne partirons pas parce que le déplacement est très difficile. Nous avons déjà été déplacés dans le suce n’était pas si simple. Nous avons été déplacés à Rafah, Deir al-Balah et Zawaida et la vie est très difficile. La vie est difficile. Nous resterons donc chez nous et tout ce que Dieu voudra se produira.’’, a déclaré Akram Mzini, habitant de la ville de Gaza.
Selon les données publiées samedi par les autorités sanitaires palestiniennes, l’opération militaire israélienne à Gaza a déjà couté la vie à 63 371 palestiniens.
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