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L'Europe envisage de rétablir les sanctions nucléaires contre l'Iran

Des personnes prennent des photos de la fumée qui s'élève après une frappe israélienne à Téhéran, en Iran, le 23 juin 2025.   -  
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Iran

Les pays européens ont entamé une procédure de « rétablissement » des sanctions nucléaires contre l'Iran à l'ONU.

Cette initiative de la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni est annoncée jeudi - au lendemain de la menace brandie par Téhéran - de cesser toute coopération avec l'Agence internationale de l’énergie atomique, en cas de reprise des sanctions.

"Nous leur avons dit que si cela se produisait, la voie que nous avons ouverte avec l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) serait complètement affectée et probablement interrompue. S'ils optent pour le snapback, cela n'a aucun sens pour l'Iran de continuer à travailler avec eux (l'AIEA)", déclarait, Kazem Gharibabadi, vice-ministre iranien des Affaires étrangères.

La monnaie iranienne, le rial, croule sous les sanctions dans une chute inédite avant même l'entrée en vigueur de ce mécanisme, appelé « snapback » négocié dans le cadre de l'accord nucléaire conclu en 2015 entre l'Iran et les puissances mondiales, et conçu pour être à l'abri d'un veto à l'ONU.

Les Iraniens le ressentent déjà au quotidien.

"Où que vous alliez, que ce soit pour acheter de la nourriture, des vêtements, des pièces détachées, des soins de santé ou tout autre service, on vous dit directement que le cours du dollar a augmenté et que vous devez donc payer plus cher. Il n'y a nulle part où protester", explique Arman Vasheghani Farahani, habitant de Téhéran.

La mesure concerne le gel des à nouveau des avoirs iraniens à l'étranger, la fin des contrats d'armement avec Téhéran avec un impact sur tout le développement de son programme de missiles balistiques.

Le mécanisme de rétablissement automatique prévu par l'accord arrive à terme le 18 octobre.

La décision de trois pays européens sonne comme une volonté d'anticiper - car après le délai fixé, toute tentative de sanctions se pourrait se heurter au veto de la Chine ou de la Russie. Ces deux pays ont apporté un certain soutien à l'Iran par le passé, mais ils sont restés en dehors de la guerre des 12 jours contre Israëll juin dernier.

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