Gabon
Pas de preuves suffisantes pour confirmer les soupçons de corruption : ce vendredi, la justice suisse a définitivement clos le dossier sur les agissements de l'homme d'affaires franco-italien Guido Santullo au Gabon.
L'enquête est classée, la justice suisse a tranché : malgré une détection de flux financiers suspects, les investigations menées par le Ministère public de la confédération, l'organe central d'investigation et accusateur public fédéral suisse, n'ont pas permis de confirmer les soupçons de corruption pour l'homme d'affaires franco-italien Guido Santullo au Gabon.
Guido Santullo, décédé en 2018 à l'âge de 82 ans, était propriétaire de l'entreprise de construction Sericom, qui menait de nombreux projets de construction, tels que des routes, des ponts ou des bâtiments, au Gabon entre 2010 et 2016.
Or, en 2015, l'homme d'affaires commence à réclamer à l'Etat gabonais des paiements qui manqueraient pour les chantiers menés à bien. Libreville dément ne pas avoir payé pour les projets de Sericom et refuse de payer la somme réclamée. Le Gabon dépose une plainte contre Santullo auprès de la justice suisse pour "corruption active" et "blanchiment d'argent".
Suivant le coup d'Etat en 2023, qui amène au pouvoir l'actuel président Brice Clotaire Oligui Nguema, le Gabon a retiré sa plainte auprès de la justice suisse, signant à la place un accord avec Sericom.
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