République démocratique du Congo
Poursuites judiciaires, saisie de biens et suspension de sa formation politique, le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie est désormais muselé.
Kinshasa a durci le ton face à Joseph Kabila. L’ancien président est accusé de ‘’ haute trahison’’ après son bref séjour à Goma, capitale du Nord-Kivu. Les autorités soutiennent que l'ex-président est lié aux rebelles du M23 qui sévissent dans l'Est de la République démocratique du Congo.
Le mois dernier, le 'Raïs' a mis fin au silence qu'il avait entretenu depuis son départ du pouvoir. Il a publié un communiqué dénonçant la gestion de son successeur. Les griefs de Joseph Kabila envers Félix Tshisekedi incluent la violation répétée de la constitution et des droits de l'homme, ainsi que le massacre de la population par la police et les forces militaires.
C’était le début d’un bras de fer entre les deux hommes. Avant le voyage en terre rebelle, la goutte de trop pour les autorités congolaises.
Considéré dorénavant comme un paria par Kinshasa, Joseph Kabila ne s'est-il pas simplement compliqué la tâche dans son intention à peine voilée de revenir au trône ?
Entre l’interdiction de son parti politique et les poursuites judiciaires dont il fait désormais l’objet, celui qui est considéré par ses partisans comme le père de ‘’l’alternance démocratique’’ au Congo, ne doit-il pas déjà nourrir des regrets ?.
L’ex-président va-t-il rentrer dans la capitale congolaise et affronter la justice ?.
Il a promis de s’exprimer sous peu. C’est peu dire que cette prise de parole est attendue.
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