Algérie
L'Algérie a justifié lundi sa décision de déclarer persona non grata douze agents français, présents dans les missions diplomatiques en Algérie.
Cet acte s’inscrit dans le cadre des tensions croissantes entre Alger et Paris, exacerbées par l'arrestation en France d'un agent consulaire algérien.
Le ministère des Affaires étrangères algérien a clairement souligné que ces expulsions étaient une réponse à l’arrestation jugée spectaculaire de leur fonctionnaire par les autorités françaises, un geste qui a été qualifié de dégradant par l'Algérie.
La gestion de cette situation a été imputée au ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, accusé de mettre en péril les relations bilatérales qui venaient pourtant d’être réchauffées suite à un échange entre les chefs d’État des deux pays.
Alger a exprimé son intention de répondre de manière ferme à toute action perçue comme hostile.
Cette crise diplomatique s'est intensifiée avec la mise en examen à Paris de trois personnes, l’une étant liée aux consulats d’Algérie en France, dans le cadre d'une affaire mêlant terrorisme et actes punissables.
L'implication de ces individus dans un plan lié à l'opposant politique Amir Boukhors a sensibilisé Alger, d’autant plus que les relations avec Paris avaient déjà été fragilisées par le soutien de la France à un plan pour le Sahara occidental, défiant les revendications du Polisario soutenu par l'Algérie.
Les récents événements, notamment ceux reliés à la migration et à des figures culturelles comme Boualem Sansal, n’ont fait qu'envenimer la situation.
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