France
La justice française a décidé de maintenir en détention le principal suspect dans la tentative d'enlèvement d'Amir Boukhors, connu sous le nom d'Amir DZ, une affaire qui a suscité de vives tensions entre la France et l'Algérie. Selon les autorités françaises, ce rapt aurait été orchestré par des groupes liés au gouvernement algérien.
Amir Boukhors, un influenceur et opposant politique de 41 ans, a obtenu l'asile en France en 2023, après avoir fait de nombreuses critiques à l'encontre du régime algérien, notamment sur les réseaux sociaux.
Durant son enlèvement, qui a eu lieu le 29 avril 2024, il a été retenu captif pendant vingt-sept heures par des individus qui semblent agir pour le compte de l'État algérien. Trois personnes suspectées d'être impliquées dans l'enlèvement ont récemment été mises en examen.
Le Parquet national antiterroriste a informé que ces individus ont été placés en détention provisoire et que l'ouverture d'une information judiciaire illustre l'ampleur de la situation. L'avocat d'Amir, Me Eric Plouvier, a souligné que cette atteinte à la vie sur le sol français par une puissance étrangère constitue un acte grave d'intimidation.
Les répercussions de cette affaire sur les relations franco-algériennes sont considérables, d'autant plus que les présidents des deux pays tentent de restaurer des liens diplomatiques souvent tendus.
Dans ce contexte délicat, les procédures judiciaires liées au cas d'Amir DZ continuent d'ajouter à la complexité des rapports entre Paris et Alger, notamment en ce qui concerne la coopération en matière de sécurité.
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