Gaza
Des manifestations inédites ont éclaté cette semaine dans le nord de la bande de Gaza. À Gaza-ville, Jabaliya et Beit Lahiya, des habitants ont bravé la peur pour dénoncer la guerre et critiquer ouvertement le Hamas, au pouvoir depuis 2007. Sur les pancartes : « Arrêtez la guerre », « Le sang de nos enfants n’est pas bon marché ».
Une mobilisation rare dans un territoire où la dissidence est sévèrement réprimée. Les manifestants visent à la fois le Hamas, Israël, l’Autorité palestinienne et les médiateurs arabes, accusés de laisser le conflit s’enliser.
Ces protestations surviennent après la reprise des frappes israéliennes, une semaine après la fin du cessez-le-feu. Mercredi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a menacé d’intensifier l’offensive si les 59 otages encore détenus ne sont pas libérés. Il évoque même une possible saisie de territoires.
Le Hamas exige un échange de prisonniers, un cessez-le-feu durable et un retrait total d’Israël de Gaza. Depuis le 7 octobre, plus de 50 000 Palestiniens ont été tués selon le ministère de la Santé du territoire.
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