Guinée
L'année 2025 sera une année électorale cruciale pour parachever le retour de l'ordre constitutionnel , cette annonce résume parfaitement le discours du président de la Transition guinéenne.
Lors de ses vœux à la nation, le général Mamadi Doumbouya a promis de doter la Guinée d'une nouvelle constitution. À cette fin, un panel d'experts sera chargé de la rédaction du texte. Le président guinéen a également annoncé que, dès le premier trimestre de cette année, un décret serait signé pour fixer la date du scrutin du référendum constitutionnel, après l’élaboration du nouveau code électoral : depuis plusieurs semaines, à l’initiative du Conseil National de la Transition (CNT), qui a, en vertu de l’article 57 de la Charte de la Transition, la mission d’élaborer le projet de Constitution, une vaste campagne de vulgarisation et d’appropriation de l’Avant-projet de Constitution est en cours dans tout le pays....IL est de mon devoir de m’assurer que le projet final, qui sera soumis à référendum reflète pleinement, et sans réserve, les réalités sociopolitiques, les aspirations de développement et les ambitions des générations futures assure-t-il.
Mamadi Doumbouya a ajouté que ces processus devraient mener à la tenue des élections générales dans des délais permettant une organisation impeccable et garantissant le respect des résultats des urnes : durant l’année 2025, nous nous emploierons tous ensemble, avec les Guinéennes et les Guinéens à continuer à poser les jalons forts pour des élections générales, dans des délais qui assurent une organisation sans faille, et garantissent le respect des résultats des urnes et le choix de nos compatriotes. Il me reviendra de continuer à garantir les conditions qui mettent en place le cadre, les moyens, l’approche nécessaires, afin que chaque jalon posé puisse rencontrer l’adhésion des acteurs. Sans une stabilité et une paix durable, nous ne saurions relever avec succès ces nombreux défis.
Le Chef de la Transition a conclu son discours en annonçant la reprise des activités politiques dès cette année 2025. En effet, plusieurs partis politiques avaient été suspendus, tandis que d’autres avaient été dissous en octobre dernier.
Cette reprise devra se faire désormais dans le respect de l’État, des pouvoirs publics, des dispositions sécuritaires et de l’ordre public, et suivant les règles qui régissent l’exercice des activités politiques. L’État, en toute circonstance, n’hésitera pas à prendre ses responsabilités en cas de trouble à l’ordre public, de menace ou d’atteinte à l’unité nationale. (…) , a martelé le chef de la Transition guinéenne.
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