Azerbaïdjan
La COP29, la grande conférence annuelle des Nations unies sur le climat, a entamé ses travaux sur une note d’optimisme prudent. Les délégués présents affichent un espoir mesuré, nourri par des négociations intenses depuis le lancement de l’événement mardi.
Parmi les premiers échos, des divergences apparaissent déjà sur les attentes et priorités des pays participants.
« Les négociations intenses ont commencé hier, mais nous voyons déjà des opinions variées, » a déclaré un représentant du gouvernement kényan. « Nous sommes optimistes, mais attendons de voir comment la première semaine se termine. »
Un moment marquant de cette première journée a été l’annonce du Premier ministre britannique, Keir Starmer, qui s’engage à une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 81 % d’ici 2035 par rapport aux niveaux de 1990. Cet objectif, qui dépasse l’engagement précédent du Royaume-Uni (78 %), a été salué par plusieurs observateurs comme un « incroyable leadership international ».
La journée de mercredi s’annonce chargée, avec l’intervention de plus de deux douzaines de chefs d’État. L’un des sujets phares sera la mise à jour sur le Traité de non-prolifération des combustibles fossiles, inspiré des initiatives visant à contrer les armes nucléaires et la pollution plastique. Ce concept novateur ambitionne de freiner l’expansion des énergies fossiles tout en promouvant des alternatives durables.
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