Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

Fourvière 2024 : quand la musique classique rencontre les tubes africains

Christian Reif dirige l'orchestre national de Lyon aux côtés d'Angélique Kidjo qui interprète des succès de la musique du continent africain, festival Nuits de Fourvière, Lyon   -  
Copyright © africanews
cleared

France

Pour la première mondiale de sa symphonie africaine, l'artiste internationale Angélique Kidjo a demandé au chef d'orchestre Christian Reif de diriger l'orchestre national de Lyon pour un voyage symphonique à travers le continent africain.

Du titre bien connu "Makossa", aux hits de la nouvelles génération d'artistes comme le fameux "Calm Down" de Rema ou encore "Anybody" de Burna Boy, la chanteuse aux récompenses multiples souhaite, avec ce spectacle d'un nouveau genre, rendre hommage aux voix exceptionnelles du continent, toutes générations confondues.

"La musique est la musique, nous partageons tous l'amour et la joie de la musique et nous voulons communiquer notre joie au public, qu'il s'agisse d'une symphonie de Beethoven ou de cette symphonie africaine [...] il est amusant de combler le fossé et de faire collaborer un orchestre classique occidental avec la pop afro qu'Angélique a écrite et interprétée ; faire sonner un orchestre de manière groovy est à la fois une joie et un défi, mais c'est un orchestre très talentueux qui a relevé le défi assez rapidement.", a déclaré Christian Reif, chef d'orchestre.

"Il y a des morceaux que j'avais déjà entendu auparavant comme "Pata Pata" ou "7 seconds", "Makossa" était très amusant et "Folon" est l'une de mes chansons préférées maintenant, c'est une chanson tellement profonde, chargée d'émotions et la façon dont Angélique et Yaël l'interprètent, c'est vraiment magnifique et l'arrangement que Derek a fait pour cette chanson est sublime et met en valeur l'orchestre également", a ajouté Christian Reif.

La chanteuse franco-israélienne Yaël Naïm interpréta le titre de Salif Keita, "Folon". Le titre poignant datant des années 90, qui évoque notamment l'oppression coloniale en langue malinké.

Dans la liste des invités figurait également la chanteuse capverdienne Lura, mais aussi l'artiste James BKS, fils de Manu Dibongo qui chanta le titre "Makossa" avec l'amie de son défunt père.

Voir plus